Les troubles « dys » sont des troubles cognitifs spécifiques durables, qui regroupent les dysfonctionnements des fonctions cognitives du cerveau relatives au langage (oral ou écrit), au calcul, au geste et à l’attention, et ce, sans déficience intellectuelle globale. Ils peuvent être plus ou moins sévères selon les cas. Voici quelques exemples :

  1. La dyslexie et la dysorthographie

Souvent associés, ces troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit apparaissent dès le début de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, en CP donc pour les enfants. Au stade suivant, le trouble se manifeste par une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique). Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs qui a pourtant exigé beaucoup d’efforts. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure que s’automatise la reconnaissance globale des mots, est touchée.

Pendant cet entretien, plusieurs éléments qui peuvent aider à la prise de décision seront demandés par le spécialiste (rapport d’autre professionnels, bilan neuropsychologique, bilan orthophonique, …)

Cet entretien dure environ entre 45 et 60 min et se termine par la prise de décision de la nature du suivi adopté pour l’étape suivante (Evaluation EEGq, thérapie conventionnelle, Remédiation cognitive, TCC, …)

  1. La dysphasie

Ce trouble structurel de l’apprentissage et du développement du langage oral concerne soit la programmation des sons de la langue et donc leur production, soit la disponibilité des mots et leur agencement syntaxique. Les dysphasiques parlent souvent tard, mal, en utilisant le style télégraphique, et manquent de vocabulaire.

  1. La dyspraxie 

Il s’agit cette fois d’un trouble spécifique qui entrave la coordination et la planification des gestes. Les dyspraxiques acquièrent très difficilement les automatismes issus de l’apprentissage. Ils ont du mal à réaliser un geste, à l’adapter à un objectif ou à le reproduire et des difficultés à lacer leurs chaussures, à s’habiller et à manipuler les objets.

  1. La dysgraphie

Elle touche l’organisation de la fonction graphique et se traduit par des difficultés de coordination et de conduite du trait. Les dysgraphiques tracent des lettres mal formées et disproportionnées et ont du mal à dessiner.

  1. La dyscalculie

Ce trouble spécifique des activités numériques induit une grande difficulté à comprendre ce qu’est un nombre et donc à l’utiliser. Les enfants qui souffrent de dyscalculie ne maîtrisent pas le système numérique, ne savent pas estimer une distance ou la taille d’un objet et peinent à manipuler des sommes d’argent.